En 2012, l’entreprise est vue par certains élus comme un moyen de réduire les coûts. Or ce n’est pas du tout à ça que sert une entreprise. Pour comprendre cela il faut comprendre l’organisation de la plupart des entreprises.
Seule la coopérative diffère de la vision de l’entreprise telle qu’on veut nous la faire comprendre. Mais la coopérative est aussi une entreprise vertueuse, où chaque actionnaire compte pour une voix, avec des actions ne créant pas d’argent, plutôt basées sur le chiffre d’affaires réel. Un dirigeant de coopérative vous dira que le gérant a une vision à court ou moyen terme, et que les salariés ont une vision à long terme. Le gérant vous dira que sa vision à moyen terme est due aux salariés, car il s’adapte à leur vision pour mettre en place des perspectives permettant d’aller vers le long terme.
Actuellement non seulement les salariés ne sont pas écoutés mais les actionnaires des Sociétés Anonymes cotées en bourse prennent l’argent des entreprises. Comment font-elles ? Quand une Société Anonyme voit ses actions achetées celles-ci prennent de la valeur. Il est donc possible de récupérer plus que sa mise ensuite, si on mise beaucoup d’argent pour le retirer ensuite. Les ordinateurs servent à cela et se mettent d’accord pour créer de l’argent comme cela, en en prenant aux entreprises.
La plupart des entreprises sont organisées autour d’un chef. Ce chef, d’après le capitalisme, est celui qui s’occupe de gagner des marchés, qui est censé prendre des risques. Pour gagner des parts de marchés il peut aussi y avoir les commerciaux. Pour les risques on sait que cela dépend essentiellement de l’honnêteté de ce gérant car le gérant peut ne pas mettre en jeu ses propres biens.
Alors qu’est ce que c’est un bon entrepreneur ? Pour les entrepreneurs qui veulent prendre des risques je leur conseille de se référer à "l’histoire secrète du patronat" aux éditions "La Découverte". Dans ce livre vous verrez que les risques pris ne sont pas du tout sur l’innovation, comme beaucoup le pensent, mais sur la politique, comme le laisse entendre la droite. Les entreprises privées doivent s’intéresser aux collectivités et à l’état si elles veulent grandir, d’après ce livre.
En fait une entreprise n’innove que si elle est soumise à des contraintes. Quand j’ai présenté à une entreprise comme CAPÂ GEMINI, cotée au CACÂ 40, que l’on pouvait créer l’essentiel d’un logiciel de gestion en 5 minutes grâce au VRAD, ils m’ont dit que c’était trop long. Par contre pour eux créer l’essentiel d’un logiciel en 2 semaines c’est court. Les entreprises privées sont aidées sur la croissance créée, et la croissance est très facile à évaluer avec le chiffre d’affaires. Les entreprises d’informatique créant des logiciels pour un seul client augmentent leur chiffre d’affaires en augmentant les budgets de développement. Je tiens à rappeler que la croissance est essentiellement due au pétrole, dont nous ne disposeront plus que de petites quantités à partir de 2014.
Partage du travail ou grands travaux
Si notre travail n’est pas efficace il faut savoir que la performance c’est réfléchir en dehors de son entreprise pour améliorer la société. Ce n’est en rien des chiffres que nous ne comprenons pas. Le partage du travail pourrait permettre de redevenir performant.
Cependant nous allons forcément vers un appauvrissement de notre civilisation car nous avons consommé trop de ressources comme le pétrole et les engrais. Aussi le Gulfstream semble stagner et donc nous nous dirigeons inévitablement vers des famines mondiales. Il faut que de nouveau l’humain travaille pour sa survie, en créant de véritables services publics intéressés par l’économique permettant de réaliser des grands travaux sur l’eau. Il est question de rediriger les grands fleuves des glaciers vers l’équateur dans les grands continents, comme l’Asie, l’Afrique, les Amériques. En Europe nous devons créer des stations de dé-salinisation.
Le travail doit redevenir utile. L’informatique aurait dû devenir le pilier du partage du travail. C’est pourtant devenu le moyen de nous mettre les uns contre les autres. Maintenant nous devons comme toujours engager de grands travaux cette fois-ci pour notre survie, que ce soit sur Terre ou plus tard dans l’Univers.