par Matthieu Giroux
Ce que je constate autour de moi, c’est la confiance inébranlable en l’entreprise, comme au Japon. Pourtant cette confiance en l’entreprise va contre les actifs eux-mêmes, puisque ainsi tout le système s’est organisé contre le salarié modeste, en créant de la croissance enrichissant les spéculateurs.
Le salarié a une marge de manœuvre : Le directeur. Le directeur est le plus fainéant et le plus riche des salariés. En effet sa salle est souvent close pour qu’il puisse dormir. Les Open Spaces lui permettent en effet de passer moins de temps à vérifier ses salariés. Ou alors s’il est plus actif il spécule au boulot et se croit investisseur. Donc faire travailler son directeur ne peut apporter que du bien à l’entreprise.
D’ailleurs le directeur porte mal son nom. Les directeurs eux-mêmes disent en effet qu’ils personnalisent l’exécution. Les directives sont elles données par les médias et l’UE, eux-mêmes contrôlés par la finance, puis par un groupe représentant 0,1 % de la population. Ce groupe possède 90 % des richesses, c’est à dire qu’ils sont la tête de file de 90 % des richesses.
Rappelons comment cela est possible par l’exemple Boloré. Il possède une banque privée et peut avec cette banque contrôler les pays du franc CFA, parce que le franc CFA est contrôlé par la Banque de France, elle même organe de régulation des Banques Privées, africaines bien-sûr. Ce sont donc des spéculateurs qui contrôlent le monde. Il suffit d’un simple Glass-Steagall, de toutes les manières obligatoire, pour les détrôner. Puis le Crédit Productif Public, système des 30 glorieuses peut s’activer de nouveau.
On comprend donc que le directeur se croit le maître du monde à son poste. La croyance en l’économie monétaire du directeur est un exemple pour les salariés. En effet les salariés ne connaissent pas l’économie physique, qui ferait d’eux des génies de l’économie, des conseillers de l’entrepreneur avec la spécialité devin, comme le serait un Lyndon Larouche avant la chute de l’URSS. En effet Lyndon Larouche améliore l’économie physique et oriente par la même occasion correctement les chercheurs. Si vous êtes chercheur, les magazines Fusion sont toujours d’actualité.
Quand j’ai passé un entretien, l’un deux à montré son bling-bling, montrant par ailleurs qu’il ne me prendrait pas. En effet je fais évoluer l’équipe, alors que la spéculation fonctionne sur le malheur des autres. D’ailleurs on peut être conduit à l’implosion si toutes ces branches de métiers favorisées cherche toujours ce bling-bling, comme le démontrent les livres historiques de Henry Charles Carey.
Dernièrement, un intermédiaire m’a indiqué que les recruteurs veulent voir en premier lieu sur le CV du recruté le nom des entreprises et leur nombre de collègues. Autrement-dit, il veut voir des noms de grosses entreprises, sachant tout de même qu’elles sont dans les paradis fiscaux. Un recruteur connaît les paradis fiscaux. Il essaiera peut-être ne ne pas faire le lien, ce qui lui apportera des cauchemars, son esprit le rappelant à l’ordre.
Alors les directeurs de directeurs, des exécutants donc, vont vous expliquer que les grosses entreprises font partie de notre patrimoine. Seulement elles ne sont taxées que par 8 %, surtout grâce aux ventes en France. Pour les grosses entreprises ce sont donc nos PME locales qui équivalent les grosses au niveau participation nationale. Les grosses entreprises détruisent d’ailleurs les autres PME en les rachetant pour les dégraisser, afin de leur faire perdre leur âme. En effet, les grosses entreprises spéculatives, par leur faible valeur patriotique, se voient concurrentes directes des PME.
Je constate autour de moi cette destruction. Ce sont les Petites et Moyennes Industries qui sont les plus taxées autour de 30 %. En effet, notre système a compris qu’elles étaient les plus riches en réalité, parce qu’elles sont sensées voir sur le long terme. Dans la réalité, elles investissent de moins en moins depuis la privatisation de la monnaie, en 1973. Seulement, les directeurs de ces PMI vont remettre en cause les salariés, tout comme les salariés remettent en cause l’entreprise, pas le système. Pour remettre en cause le système il ne faut pas être suiveur, ce que sont 95 % des français.
Le français dès qu’il fait quelque chose veut y croire. C’est d’ailleurs pour cela qu’il est malheureux. S’il spécule il va dire que les industries ne sont pas utiles. S’il regarde un film il va reprendre l’ensemble des rites du film qu’il a vu, notamment les chorégraphies. Ainsi, il suffit que tous les films de science-fiction soient pessimistes pour que le français croit qu’il n’y a pas d’avenir.
De la même manière, il suffit de répéter dans les médias qu’il faut liquider les personnes âgées, d’une certaine manière évidemment, pour qu’un français moyen veuille la mort de sa grand-mère dans un accident de voiture. Pourquoi ? Parce qu’elle radote. En effet la grand-mère essaye de rappeler le fonctionnement des trente glorieuses, qu’elle ne comprend pas. Ce qui est navrant, c’est qu’elle risque de ne comprendre les trente glorieuses qu’en lui passant différents films sur le crédit productif public. Qui êtes-vous donc pour parler à une grand-mère essayant de comprendre l’économie monétaire, alors que vous lui parlez d’économie physique ? Nos experts des 30 glorieuses ne sont-ils pas encore là, Druker et les autres ?
Expliquer à une grand-mère que tous les experts de l’économie monétaire racontent n’importent quoi parce que pour eux tout fonctionne très bien sans intervention de l’état, des citoyens donc, ça la désunit. Alors demandez lui de parler des grandes glorieuses. Vous lui expliquerez ce qu’elle n’a pas compris, au lieu de penser à ses économies monétaires. Ceci dit, ça serait bien qu’elles créent des banques locales, afin de protéger leur argent tout en réinvestissant dans les entreprises.
Lens