Pendant la première révolution industrielle le pouvoir patronal en France a voulu combattre les syndicats. Depuis ce temps les syndicats majoritaires sont habitués à s’opposer alors que le patronnat va se méfier de ses salariés. A tel point que dans certaines entreprises ce ne sera que la famille qui aura les postes à lourde responsabilité. Pourtant quelqu’un qui se donne pour son entreprise mérite de la diriger. Il l’a étudiée et sait comment l’améliorer. Il saura innover correctement. On se méfiera donc de chacun dans les grandes entreprises parce qu’il y aura très peu de promotion.

Aussi en 2000 arrivent beaucoup de diplômés. Il y a alors une nouvelle mane. On va faire confiance aux écoles et non à la compétence. Ils auront les postes les plus intéressants. Pourquoi ? Le pouvoir n’a pas su adapter les syndicats au fonctionnement réel des entreprises. Pire en 2007 il les fustige bien plus que le patronnat. Comme on ne fait pas confiance aux salariés on va faire confiance aux écoles comme si c’étaient des entreprises qui transféraient leurs compétences. Seulement beaucoup d’élèves dans ces écoles ne savent que rendre une copie en fonction d’une question type. Etre créatif pour l’entreprise devient délicat lorsqu’on n’a pas connu la véritable culture d’entreprise, c’est à dire le travail en tant que simple employé. Les grandes entreprises vont d’une part ne prendre aucun risque mais en plus faire les mauvais choix pour l’existant.

Cela va être en défaveur des PME qui créent réellement des nouveaux produits. Les entreprises familiales ne voudront jamais de nouveau fournisseur parce qu’il reste tout de même la confiance des anciens fournisseurs. Il sera difficile de proposer à ces clients sans être pris au dépourvu. Quant aux diplômés qui ne connaissent pas l’entreprise il leur sera difficile de savoir si le nouveau produit servira les salariés. Il feront au départ les mauvais choix qui replieront l’entreprise sur elle seule.