Analyses sur la société française
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Creative Common By SA
Big Brother est là
Article AGORA VOX
Article mis en ligne le 31 décembre 2013
dernière modification le 2 janvier 2014

par Matthieu Giroux

Le fait qu’on doit rendre des comptes à une autorité supérieure, nous poussant alors à accepter la condition de survie ainsi proposée, fait qu’on se dirige tout droit vers une société infantilisée.

Un professeur d’école ne peut enseigner comme il le souhaite, s’il ne veut pas être exclu de toute promotion. En effet, s’ il n’applique pas un programme inadapté aux élèves, il se voit empêché de toute progression dans la hiérarchie des écoles. Ainsi le professeur applique en général le programme. Ses élèves avalent alors des connaissances décalées le plus souvent de leur quotidien, car ses connaissances servent à trouver un travail, pas à épanouir l’élève. L’élève va alors trouver chez ses parents l’écran, qui le corrompra encore plus, car il acceptera le marketing proposé.

En effet, les connaissances sur la psychologie comportementale des individus, issues de Freud, puis ensuite de son neveu qui a créé la publicité et les sondages, permettent de rendre les enfants addictes à ce qu’ils regardent. Par exemple le dessin-animé Martine va réutiliser les scénarios des films d’action, afin que l’enfant aime se faire peur avec ce dessin-animé. Il va être rapidement conquis par ses désirs. Le dessin-animé lui apprendra le quotidien, ce que devrait faire l’école, mais n’expliquera que très peu de choses. L’enfant sera alors vite incomplet. Si les parents acceptent un peu le système, ils y trouveront le moyen de garder le pouvoir, afin d’avoir moins de choses à faire. L’enfant régressera vite.

La culture de la suppression de l’erreur fonctionnant grâce à la dissociation fait que l’élève s’habitue à être surveillé. En effet les professeurs sont habitués à parler des erreurs de tel élève, pour mettre en valeur le bon élève qui n’en a pas faites. Or toute création est imparfaite. C’est donc s’attacher à la forme que de chercher les erreurs, pas ce qui fait évoluer l’élève. Pour que l’élève accepte ce fonctionnement il est nécessaire à l’éducation de l’empêcher de méditer, de lier, d’associer. Les activités incessantes permettent de ne pas faire réfléchir l’élève. Dès les débuts scolaires on empêche à l’élève sa construction citoyenne, en repoussant la philosophie à la seconde, alors que l’élève pourrait avoir des discussions sur le quotidien dès la maternelle, selon le film "Ce n’est qu’un début".

Pour que les parents acceptent le système, on a créé le jeu, comme pour les enfants. Quoi de plus réconfortant de voir que l’on a éliminé les autres en gagnant à un ĵeu. En effet, les jeux coopératifs où tout le monde joue contre le jeu, sont censurés ou peu mis en valeur. On jouit alors de notre pouvoir d’un jour gagné contre les autres et on attend le résultat du jeu qui va tout changer : Gagner plein d’argent sans savoir quoi en faire.

Jouez et éliminez !

Pour que les parents acceptent le système, on a créé la surveillance généralisée. Cela permet au citoyen de faire comme les autres, croyant qu’en étant comme cela on pourra continuer à construire sa vie. Cela ira jusqu’au commerçant plaçant des caméras de vidéo-surveillance dans son commerce, officiellement pour surveiller les voleurs. Officieusement la caisse n’est dans le magasin que lorsque les salariés sont là. La vidéo-surveillance sert en fait à surveiller les salariés. Il n’y a que les bijouteries qui ne sont pas dans ce cas là.

Vous Vous sentez surveillé quand un gérant surveille ses salariés. En effet quand vous vous rendez compte de la supercherie, vous comprenez que le salarié abrège la conversation. Les vidéos où on vous voit sont transférées sur Internet, créant alors des failles de sécurité importantes, avec des environnements comme Windows, ou Android. Pour information la NSA a pu créer un trou de sécurité dans Linux. Un seul conseil : Mettez en place un pare-feu verrouillé sur votre ordinateur.

À quoi sert cette surveillance généralisée exactement ? Le véritable but n’est pas de rendre débile les enfants exactement. On me dit souvent plein d’idioties sur la politique. Par exemple on me dit que la politique c’est caractériel ou c’est de la publicité. On n’admet pas qu’il y ait des idéalistes en leur sein. Pourquoi ? Pour accepter le système afin de ne pas se sentir surveillé, il faut faire comme son collègue.

D’ailleurs on le dit à la télévision : Les autres font pareil. Les médias disent que la politique c’est caractériel. Alors ceux qui s’intéressent à la politique ne s’intéressent pas aux projets, d’autant plus que tout le monde ne vote pas pour les projets, comme le disent les médias. Pourtant la politique ça consiste à réaliser des projets, encore faudrait-il que la monnaie le permette en étant publique et orientée vers le futur, pour la production. Sans banque nationale, impossible de réaliser un quelconque grand travail.

D’après le livre Les Paradis fiscaux de Nicholas Shaxson, celui qui a le contrôle sur la monnaie a le contrôle sur les états. Le seul problème c’est que dans ce cas l’argent devient un but. Personne n’est heureux en ayant des biens grâce à l’argent, même ceux qui mettent cela en place. D’ailleurs ces derniers ne font que répéter l’histoire. Ils ne font que faire ce qui se faisait déjà : L’empire qui ira jusqu’à l’implosion selon l’histoire.

Si on croit qu’on est heureux avec le pouvoir, les biens, le désir, c’est grave. Cela veut dire qu’on est dans la survie, comme un animal. En effet pour apprécier les richesses qu’on possède il faut que nous sachions quoi en faire. Or nous avons tous une vie finie. À quoi cela sert-il d’avoir le pouvoir ou des biens, si les autres nous refouleront plus tard ? Aussi la plus grande des richesses c’est un esprit bien construit qui évolue par la recherche de vérité. Ça n’est pas un esprit qui ressent, qui désire, car les sensations rendent les animaux peureux. C’est la recherche de vérité qui rend heureux et intelligent.

Vite un Glass-Steagall :