Analyses sur la société française
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Google et les éditeurs
Article mis en ligne le 20 octobre 2011

par Matthieu Giroux

Google est une entreprise américaine. Aux États-Unis, les grandes enteprises sont reines grâce à la justice, permettant de porter plainte selon n’importe quoi.

On a vu avec l’affaire Strauss Kahn qu’il suffisait de payer des détectives pour se sortir d’une affaire douloureuse. Je ne connais pas le principe de juris-prudence, mais Google semble l’ignorer.

En effet, en tant qu’éditeur, j’ai envoyé différents livres sur Google Books. L’un se nomme L’Astucieux Linux, l’autre LAZARUS FREE PASCAL, le troisième Comment écrire des histoires d’après www.comment-ecrire.fr. J’ai en effet créé une société d’édition pour difffuser mes livres.

Le premier livre sur LINUX est libre. J’ai donc permis à Google de le diffuser en entier. Par contre lorsque j’ai voulu diffuser les deux autres livres Google m’indiquait que je pouvais éluder une partie à la diffusion. En fait ce n’est pas le cas. Mes deux livres étaient donc visibles en entier ensuite, en mai 2011.

J’ai dû attendre deux mois pour que le livre LAZARUS FREE PASCAL soit publié en extraits. Le livre sur l’écriture lui est par contre toujours visible en entier. Je connais les raisons de ce retard. En effet je n’ai pas envoyé d’avertissement en recommandé à Google. Lorsque j’ai voulu renvoyer le livre ils ont indiqué qu’un numéro ISBN était sur 13 chiffres, ce qui n’est pas réellement le cas, car ce serait un numéro EAN.

Ils ont donc demandé, lorsqu’au bout de deux mois rien n’était fait, de me renvoyer les extraits du livre sur l’écriture par mail. C’était une façon de perdre du temps. Ils disaient qu’ils ne savaient pas gérer leur serveur.

Les entreprises américaines ont donc comme les entreprises françaises une vision à court terme, sauf qu’elles disposent là-bas d’une liberté mondiale. Des régles mondiales favoriseraient pourtant la concurrence. En effet des entreprises installant Android payent Microsoft pour de mauvaises raisons. Ainsi le citoyen que je suis est vu comme un simple consommateur.