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Histoire récente de la finance
Article AGORA VOX
Article mis en ligne le 14 novembre 2013
dernière modification le 2 janvier 2014

par Matthieu Giroux

La Banque d’Angleterre a joué double jeu depuis les années 1950. D’un côté elle était banque nationale. De l’autre elle avait créé un marché défiscalisé nommé Euromarket. Le livre Les Paradis Fiscaux de Nicholas Shaxson cite régulièrement les propos de ceux qui ont participé ou de ceux qui ont découvert une des plus grandes hypocrisie de l’histoire. Si le livre possèdait du faux, alors les familles des personnes citées auraient dû aller contre le livre, ce qui n’a pas été le cas.

Le livre Les Paradis Fiscaux de Nicholas Shaxson a été très mal critiqué par les médias. Beaucoup on fait croire qu’il y avait du faux dans ce qu’il avançait. La réalité est que Nihcolas Shaxson, un britannique, a pu trouvé un éditeur pour critiquer l’instigateur de la crise de 2007, la Banque d’Angleterre.

Vous ne savez sans doute plus à qui il faut vous fier. Cela se comprend. La finance est divisée. Une partie de la finance, suffisamment vicieuse pour être intelligente, veut liquider sa spéculation. En effet elle voit qu’elle nous mène droit dans le mur, voire vers la fin de notre civilisation. Une autre, aussi bête qu’un enfant gâté, veut continuer à jouer avec notre économie.

Le livre sur Les Paradis Fiscaux va très loin. Nicholas Shaxson indique, qu’après les accords de Bretton Woods, les grands financiers avaient réellement perdus leur pouvoir. C’était l’époque où les États-Unis étaient riches, avec un maximum d’impôt sur le revenu à 94 % pour les plus riches. À l’époque les banques d’état créaient l’argent pour le futur. Elles appartenaient au peuple. La monnaie était réellement publique, pas privée comme l’est la création de la monnaie actuellement.

C’était l’époque où la France a réussi à dépasser la position de l’Angleterre. C’était l’époque où l’on disait que le nucléaire permettrait de verdir les déserts, où la sécurité sociale a été créée en France, puis renforcée avec les grands travaux.

C’est la guerre froide qui a été le début de la catastrophe. Les États-Unis, avec un président orienté vers l’effort de guerre, n’a pas su retrouver la paix, poussé alors par une finance en voie de déclin. Les États-Unis ont alors engagé les soviétiques vers une troisième guerre mondiale en lançant deux bombes atomiques.

L’ensemble des chercheurs du monde ont pourtant étudié mille façons de créer de l’énergie nucléaire. L’énergie du thorium-uranium a alors été testée pour créer un avion nucléaire, alors que les missiles longue portée n’étaient pas au point.

Seulement cette énergie du thorium-uranium a ensuite été cachée. En effet elle avait toutes les qualités. Elle était abondante, sûre, stable, avec peu de déchets, peu durables pour la plupart. Elle aurait permis de réellement verdir les déserts. La finance était la seule à avoir la nécessité de cacher cette énergie. Elle l’a fait grâce à la guerre froide. L’énergie de l’uranium créant plus de déchets permettait d’en créer pour les bombes atomiques.

Le livre de Nicholas Shaxson va alors vous parler du début de la mise en place de la crise. Pendant les années 1950 les financiers se sont réfugiés en Suisse. La Suisse était responsable de la guerre en partie, avec la finance française et anglaise. Les trois pays avaient renfloué les nazis. Sinon ces derniers n’auraient jamais pu prendre le pouvoir en Allemagne puis en Europe.

À la fin de la guerre, les Anglais complices ont demandé à ne pas faire le ménage en Suisse. Les États-Unis, sans Roosevelt, décédé sans qu’on puisse connaître la causé réelle de sa maladie, ont accepté de na pas faire le ménage en Suisse. Les financiers sont alors aller protéger leur argent en Suisse.

Il faut savoir que l’Europe, grâce aux banques d’état, auraient pu faire sans le plan Marshall, comme s’étaient reconstruits les États-Unis sous Roosevelt. En effet, une banque d’état productive crée de l’argent pour les grands travaux, les industries et l’agriculture, pas pour endetter les pays comme le font les banques privées. L’argent du plan Marshall a été vécu comme une capitulation face à la finance chez les dirigeants des États-Unis.

Dans les années 1960 la Banque d’Angleterre a commencé à créé l’Euromarket. Les politiciens anglais, qui préféraient pourtant le développement à l’empire de la finance, ont pourtant laissé faire. Il était interdit de spéculer, c’est à dire de créer de l’argent avec de l’argent, avec la livre. La Banque d’Angleterre, qui jouait alors double jeu, a spéculé avec le dollar, en créant les eurodollars. Cela fait penser étrangement à notre monnaie actuelle. Cet Euromarket fut très vite un marché de ventes de prêts avec détaxation et sans impôt. L’Euromarket permettait de créer de l’argent en vendant des prêts. Plus on endettait mieux cela allait.

Le président Kennedy a su voir que la CIA était néfaste. Il voulait mettre fin à la guerre froide. Seulement il n’a pas su trouver le moyen de faire le ménage avec l’Euromarket. Sa taxe a créé une fuite en avant des capitaux vers l’Euromarket. La finance, après avoir empêché le développement, pouvait de nouveau spéculer sur la pauvreté des monnaies faibles. Les pays pauvres ont alors décuplés leurs problèmes et leurs crises monétaires. Pendant ce temps la culture de la drogue se mettait en place en Europe. Les Beatles furent ensuite la nouvelle trouvaille de cette culture de la drogue. On créait une culture du divertissement, pas une culture du développement personnel.

Le livre de Nicholas Shaxson n’est donc en rien hasardeux. En plus il se lit très facilement, comme un roman. Le livre ne va pas par contre donner toutes les solutions aux problèmes. C’est l’aspect historique de la plus importante crise de l’humanité. Le britannique, véritable patriote, voit les dégâts que cause la finance anglaise. Elle est aidée par les Paradis Fiscaux, toujours plus avides de guerres, faisant monter la valeur de leurs monnaies. À cause des Paradis Fiscaux et de notre cupidité toujours plus valorisée par la finance, nous sommes aujourd’hui une espèce en voie d’extinction.